MISCELLANEA
MISCELLANEA
Oraison funèbre oubliée par le temps,
Paroles envolées au champ d’honneur apatride,
Heurte la tête vide du soldat laboureur.
Fleurissantes marguerites piétinées en chemin.
Ivresse, ivresse, ô ivresse mon amie,
Dans la nuit divine tu m’apportes la vie
Par sa peau si soyeuse d’un avenir certain,
Au contour d’un sein et du phare de ses yeux.
Au passage de la vie sous le sceau de la scie
Minuit a sonné le festin du destin
La messe fut dite et le calice amère car,
Satan, saperlipopette, ne fut pas de la fête.
Trou noir béant dans l’éventail rougeâtre,
Découvre l’œil pétillant d’une Carmen d’albâtre,
Andalouse enflammée par le sang, réclame
La juste récompense pour taureau héroïque.
A tort ou à raison, les chœurs à l’unisson
Egrainent sans cesse des paroles singulières et
Imprimées sur les pages jaunies et fanées
Pour qu’un regard étonné s’y pose et les lise.
Etrange parchemin où des dessins suggèrent
Un regard fripon aux perles irisées,
Insistant à la balade sur le contour de lèvres
Embaumées par un ciel bleu d’été.
La douce chaloupée de la chaloupe en dérive
Prend des allures chaotiques sous le ciel étoilé.
Du creux de la vague à la crête des flots,
L’immensité profonde gagnera de la vie.
Courtisant à quatre pattes, perruque farinée
Soucieux que de lui on ne se raille,
Sous une bagatelle, courbe l’échine
A la vue de Madame cheminant à Versailles.
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