Au gré des herbages
Au gré des herbages
Dans la terre du Sud, bleu, blanc, blés dorés
Le temps s'écoule au gré des herbages
Où les flèches de l'histoire piquent les tournesols ensoleillés ;
La colombe sereine ajuste suavement son plumage
La flèche du maïs érigé côtoie dans l'azur un clocher effilé,
Le temps vainqueur s'écoule au gré des herbages,
La voix du bouvier ne s'entend plus en chemin
Une frêle mésange offre de tourner la page
Le temps s'écoule au gré des herbages
Pour le fier berger façonnant son 'greulh'.
Le parpalhol aux ailes mordorées survole sans ambages,
L'olivier tenace à l'allure courbée et le saule pleurant un linceul
Une frêle mésange offre de tourner la page
Du livre de la vie des cazaux décimés,
Le pardon silencieux modèle les nuages
Mais pas d'oubli naïf pour les bourreaux affamés.
Le livre de la vie s'égrène de page en page au soleil rougeoyant
Plaines et bories placides maintenant, offrent un visage avenant
Richesse du passé, joyau de l’avenir, la terre du Sud retrouvée
Offrira sans peine au glaneur averti ses Vers Dorés .
Raymond MARTIN
09/2013
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