PLUME, PINCEAU ET DECLIC

PLUME, PINCEAU ET DECLIC

A SUIVRE...

A SUIVRE …

 

Peindre avec le verbe, le verbe se fait cher

Par la pâte, pas chou, par la plume du fier major,

Pureté du brin d'herbe, Angelot joufflu enivré d'air

Défiant l'espace blanc d'un papier ligné d'or.

 

Du nuage d'antan à celui d'ici-bas,

Enlevé par ta fougue assuré par ta rime

Poète, tes papiers jamais ne déploieras,

Une plume un pinceau, ce n'est pas un abîme.

 

La richesse de l'encre de poulpe ou de Chine

Montre le chemin du sublime destin,

Du blanc, du jaune, du rouge, pureté câline

Et le vert, tudieu, nous invite au festin.

 

Que la farce est amère, sans un coup d'armagnac,

Tel le sous-préfet, je m'abandonne aux champs,

Chantonnant sous un chêne tel un Rastignac,

La mèche en l'air, fier comme d'Artagnan.

 

Ô, Andorinha légère du grand sud venteux,

Envole toi là bas vers le pays de Poséidon,

A la recherche du continent malheureux

Frappé par le destin démon.

 

Pic-Pus, pic de la Mirandole, Pic-asso, Pic-abia….

Tiens, de drôles de piolets, de pics à glace,

Metamec, mec, dans ce joyeux charabia,

Foujita s'écria : « Vivent les kikis de Montparnasse »

 

Raymond MARTIN


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06/06/2007

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