PLUME, PINCEAU ET DECLIC

PLUME, PINCEAU ET DECLIC

MISCELLANEA

MISCELLANEA

 

Oraison funèbre oubliée par le temps,

Paroles envolées au champ d’honneur apatride,

Heurte la tête vide du soldat laboureur.

Fleurissantes marguerites piétinées en chemin.

 

 

Ivresse, ivresse, ô ivresse mon amie,

Dans la nuit divine tu m’apportes la vie

Par sa peau si soyeuse d’un avenir certain,

Au contour d’un sein et du phare de ses yeux.

 

 

Au passage de la vie sous le sceau de la scie

Minuit a sonné le festin du destin

La messe fut dite et le calice amère car,

Satan, saperlipopette, ne fut pas de la fête.

 

 

Trou noir béant dans l’éventail rougeâtre,

Découvre l’œil pétillant d’une Carmen d’albâtre,

Andalouse enflammée par le sang, réclame

La juste récompense pour taureau héroïque.

 

 

A tort ou à raison, les chœurs à l’unisson

Egrainent sans cesse des paroles singulières et

Imprimées sur les pages jaunies et fanées

Pour qu’un regard étonné s’y pose et les lise.

 

 

Etrange parchemin où des dessins suggèrent

Un regard fripon aux perles irisées,

Insistant à la balade sur le contour de lèvres

Embaumées par un ciel bleu d’été.

 

 

La douce chaloupée de la chaloupe en dérive

Prend des allures chaotiques sous le ciel étoilé.

Du creux de la vague à la crête des flots,

L’immensité profonde gagnera de la vie.

 

 

Courtisant à quatre pattes, perruque farinée

Soucieux que de lui on ne se raille,

Sous une bagatelle, courbe l’échine

A la vue de Madame cheminant à Versailles.

 

                                                               



11/03/2013

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